CENTRE POMPIDOU-METZ
Bienvenue au Centre Pompidou-Metz ! Sa particularité ? Il ne possède ni réserves, ni même collections… Cette épisode « permet de découvrir tous les corps des métiers de l’exposition en action. Chacun à son poste nous a montré comment il rendait possible l’installation des œuvres, leur restauration, leur mise en contexte » explique Victoria Le Boloc’h-Salama.
Rendez-vous donc avec Alexandra Müller, commissaire de l’exposition « Les portes du possible. Art & science-fiction », dans la grande nef du musée. Comment créer une exposition quand on ne possède pas de réserve ? Alexandra Müller nous explique qu’il faut commencer par « rêver l’exposition » puis penser aux œuvres qui correspondent au thème choisi, enfin, contacter les musées et les galeries pour organiser les prêts.
Le Centre Pompidou Paris est un des grands prêteurs, à l’image de l’œuvre inaugurale de l’exposition, L’homme qui s’est envolé dans l’espace depuis son appartement…, d’Ilya Kabakov, une installation monumentale qui reconstitue la chambre de l’artiste dans son logement en URSS. Certaines œuvres proviennent aussi de collections privées. Lors de la visite, nous rencontrons l’artiste John Isaacs, en train de mettre à la verticale Is More Than This More Than This : un géant de trois mètres cinquante dont le corps a été parasité par des barres d’immeubles et des enseignes d’hôtellerie…
Plus surprenant encore : il est possible d’observer des œuvres éphémères dans l’exposition. Ici, une œuvre a par exemple été commandée à Nicolas Daubanes qui est intervenu directement sur les cimaises de l’exposition… Serait-ce le modèle du musée de demain ?